J'accuse Madame Pub d'avoir tuer l'hygiene de vie, dans le salon avec J.W Tsonga !
Bah quoi... oui J.W Tsonga m'a déjà donné envie de manger un Kinder Bueno, alors pourquoi pas vos enfants ?
Face à l’épidémie de surpoids et d’obésité des enfants, l’Inserm a publié une étude préconisant un nouvel encadrement de la publicité alimentaire. Que ce soit pour le marketing ou les messages sanitaires d’hygiène de vie.
Depuis 2007, vous pouvez voir que les publicités de denrées alimentaires industrielles et des boissons contenant des sucres ajoutés, du sel et des édulcorants présentent des messages sanitaires. Nous avons découvert que ces messages sanitaires ont leurs limites.
On propose alors une autorégulation des publicités alimentaires par l’industrie pour lutter contre l’obésité infantile.
Mais en quoi la publicité favoriserait l’obésité ?
Publicité des aliments de faible qualité nutritionnelle:
Les publicités sont surtout des publicités pour des aliments riches en sucres, en graisses et de qualité nutritionnelle faible. Les vitamines et minéraux sont quasi absents. De plus, les
recommandations pour une alimentation saine ne sont pas clairement définies.
Les experts proposent que les aliments de mauvaise qualité nutritionnelle ne puissent plus être présentés durant des plages horaires où les plus jeunes sont nombreux devant la télévision.
Prise de recul sur les messages sanitaires:
Les messages «Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour», «évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé», «pratiquez une activité physique régulière»... vous sont familiers, ils ont perdu de leur utilité à force d’être rabachés. Ils en sont même devenus contreproductifs puisqu’il arrive qu’ils soient assimilés à des produits bons pour la santé.
Les adolescents les plus exposés:
Votre enfant ou adolescent à une envie soudaine de Mcdo? CE N’EST PAS UN HASARD!
Le risque qu’un enfant ait envie d’aller manger dans un fast-food après avoir regardé une publicité concernant la restauration rapide est de 30%! Et le principal concerné…c’est ce grand M jaune! McDonalds serait la marque la plus connue des enfants et la première citée par les parents. Les ¾ des publicités montrées à la télévision dans la catégorie « fast-food » proviendraient de cette marque.
Une étude montre que les fast-food et sucreries sont souvent promus par des stars de la musique, youtubeurs, acteurs, sportifs… Cela contribue largement à favoriser la consommation de junk-food et sucreries et donc l’obésité.
Les experts recommandent que les campagnes publicitaires ne puissent plus être portées par des « influenceurs » bien connus des enfants (chanteur, sportif, youtubeurs…). Ces recommandations devraient aussi concerner les nouveaux supports web, réseaux sociaux, applications mobiles,…et ne plus se cantonner aux canaux traditionnels. Alors Tsonga n'a qu'a bien se tenir !
La loi laisse aux entreprises la possibilité d’étendre leur marketing à d’autres supports de communication comme les réseaux sociaux, les enfants étant de plus en plus sur ces derniers… ils sont exposés à la publicité qui ne présente, elle, aucun message sanitaire.
Des solutions :
Il est proposé de remplacer ces bandeaux par des messages en plein écran en début et/ou fin de spot, puisque ce sont à ces moments que la mémorisation est la plus importante. Pour s’adapter aux nouveaux réseaux, fond d’écran, fenêtres pop-up etc.
Les experts recommandent une taille minimale, une couleur de fond contrastée, un placement variable pour «éviter l’habituation» et un changement régulier des mentions pour «inciter à lire les bandeaux et éviter l’habituation, voire la saturation»
Des méthodes qui fonctionnent:
L’Inserm préconise de se servir des méthodes du marketing qui marchent auprès des enfants, en utilisant des personnages de dessin animé ou des personnalités qu'ils apprécient pour faire passer des messages sanitaires" sur tous les supports (web vidéos, jeux sur mobile et tablettes, fenêtres pop-up…)
La pub supprimée de la télé :
Une loi adoptée de 2016 prévoit la suppression de la publicité dans les programmes pour enfants de France Télévisions, site internet compris, à partir de 2018, ainsi que quinze minutes avant et après leur diffusion.
Jouer sur l’interactif :
Les experts proposent de jouer sur l'interactif (jeux, quizz...), s'adapter aux différents publics, donner des repères illustrant les notions de "trop gras, trop sucré ».
Le groupe d’experts préconise aussi de refaire les messages sanitaires devenus inefficaces. Des messages lisibles, clairs, sans ambiguïté («activité régulière» (que veut dire régulière?), «trop gras» ou «trop sucré» (qu’est-ce trop gras ou trop sucré?)»)..
PAS DE TÉLÉVISION AVANT L'ÂGE DE 3 ANS !
Avant l'âge de 6 ans, les enfants sont particulièrement vulnérables aux spots publicitaires, c'est durant cette période que les habitudes alimentaires s'installent. Les parents doivent donc être vigilants.
Pour rappel, la plupart des pédopsychiatres recommandent de ne pas mettre un enfant devant un écran avant l'âge de 3 ans. Entre 3 et 6 ans, la télévision est tolérée, mais pas plus de 60 minutes par jour et toujours sous la surveillance d'un adulte…
Donc si vous voulez que vos enfants soient en bonne santé, faites les manger, bouger (Ha non ce message sanitaire ne fonctionne pas!)
Conclusion:
« La parfaite raison fuit toute extrémité, et veut que l'on soit sage avec sobriété. » Donc n’interdisez pas la télé, les réseaux sociaux ni les fast food et sucreries. Mais limitez les. Bougez dehors ou faire d’autres activités que les écrans limiteront l’exposition de votre enfants aux tentations publicitaires et lui donneront une meilleure hygiène de vie. Car c’est en bougeant, et en mangeant sain (mais aussi en se faisant plaisir de temps en temps au Mcdo) que votre enfant sera épanoui et en parfaite santé.
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